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L’emploi demain : évolution ou révolution ? (Février 2020)

« Le monde évolue … ».

Ce constat n’est pas nouveau, mais les changements auxquels nous devons faire face sont devenus, depuis la deuxième moitié du XXème siècle, multiples et particulièrement impactants.

La mondialisation des échanges commerciaux, financiers et culturels, la révolution technologique, le réchauffement climatique… ont accentué la complexité du monde qui nous entoure et provoquent, dans nos sociétés occidentales, une fragilité du climat social.

Outre notre modèle économique et énergétique, c’est le rapport au travail, outil essentiel de la reconnaissance sociale individuelle, qui est lui aussi d’ores et déjà fortement impacté. Et les prochaines années verront probablement ces modifications profondes évoluer encore.


L’emploi face à aux problématiques du monde contemporain

  • L’emploi face à des problématiques nouvelles

Les manifestations de cette évolution sont de plusieurs ordres. Nous ne tenterons pas ici d’en donner une explication exhaustive, mais d’en rappeler les quelques éléments principaux, que nous avons décrits, pour certains d’entre eux, dans certains de nos numéros précédents.

  • La complexification du monde macro-économique

Aucun mouvement économique actuel ne peut être déconnecté du reste du monde et analysé séparément. Cette « économie en réseau » s’illustre parfaitement par les crises boursières, qui se propagent encore plus vite du fait de cette globalisation. Le contexte de taux bas en est également un exemple souvent cité : aucune économie mondiale ne peut fixer ses taux d’intérêt de façon isolée, sous peine de provoquer une crise systémique.

Chaque décision d’un des membres du réseau peut donc entraîner un effet « boule de neige », avec des conséquences plus ou moins importantes sur l’emploi, à la fois en termes de marché du travail, mais aussi de nouveaux modèles de

 

  • La mondialisation sociale

La complexité de la relation au travail est fortement accrue par le phénomène « d’économie planétaire » qui, au-delà des éléments purement industriels, technologiques, commerciaux, implique de repenser l’emploi pour tendre vers une approche globalisante du système social qui voit la comparaison systématique des modes de valorisation du travail.

Ainsi, la législation, à travers notre bon vieux « droit du travail » ne peut fermer les yeux plus longtemps sur l’indispensable adaptation qu’elle doit subir non pour sa seule adaptation aux phénomènes numériques mais aussi pour des motifs de compétitivité. L’acquis devient donc fluctuant, l’avantage n’est plus systématique, la protection ne s’inscrit plus comme « éternelle ».

Cependant et presque paradoxalement, nous n’avons jamais autant attaché d’importance, peut-être par trop conceptuelle, aux principes de « bien-être au travail », de « best place to work », de synergie entre vie professionnelle et vie personnelle… S’agirait-il d’une illusion ?

 

  • Les modes de management fortement impactés

Le système complexe dans lequel les organisations évoluent impactent aussi fortement la manière dont doivent être gérées les équipes : les prises de décision, les leviers de motivation, le management par les objectifs… et la fameuse notion de bien-être au travail doivent être appréhendés de manière différente.

La question du management intergénérationnel se pose elle aussi : les fameuses générations Y et Z – et l’on nous annonce maintenant la génération K…- préfèrent exprimer leur individualité dans le collectif, ont nécessité à interagir et communiquer, sont connectées en permanence, ont l’habitude d’accéder et de traiter une information abondante et immédiatement accessible, doivent ou devront trouver des solutions nouvelles pour traiter les défis du présent et de l’avenir… Manager ces nouveaux collaborateurs demande, plus encore qu’avec leurs aînés, de porter le sens, partager la vision, favoriser l’autonomie, développer la confiance, encourager la coopération, recadrer « juste », accompagner le changement, faire preuve d’inventivité, penser autrement la stratégie, laisser émerger les solutions

En résumé, il convient de mettre en place un mode de management plus en lien avec la gestion de la complexité.

 

  • La recrudescence des risques psycho-sociaux

Depuis quelques années déjà, les risques psycho-sociaux (les fameux RPS), au premier rang desquels le stress, font la une de l’actualité.

La complexité de l’environnement de travail peut accroître ce sentiment de souffrance en provoquant divers ressentis négatifs tels qu’un sentiment d’absence de reconnaissance, de tensions dues aux divergences entre les moyens alloués et les objectifs, de manque de cohérence entre la contribution et la rétribution, de déconnexion entre les exigences du travail et les compétences attendues, de fracture entre les idéaux de métier et la réalité concrète de celui-ci.

 

  • L’Intelligence Artificielle

Cette approche peut-elle être destructrice d’emplois ? La réalité du monde du travail telle qu’elle a pu se manifester dans le dernier quart du XXème siècle a vu l’émergence de l’outil numérique au service de l’homme : rapidité, facilité de traitement de l’information, accès (presque) illimité à la connaissance directe, … autant de facteurs qui ont été intégrés comme facilitateurs du processus professionnel.

En revanche, la capacité de « la machine » à prendre en main les décisions effraie, par sa puissance et son évolution permanente, la conscience collective face à ce que l’on pourrait imaginer comme une destruction de la valeur ajoutée purement humaine

 

  • Alors, que faire ?

Face à ces problématiques qui concernent chacun d’entre nous, deux attitudes sont possibles : l’une, attentiste, fataliste, voire passéiste, dont l’illustration se cristallise dans la formule « c’était mieux avant », et l’autre active, offensive, prospective, qui permet d’envisager demain avec lucidité, pragmatisme et confiance mêlés !

 

C’est l’option que nous vous proposons de privilégier. Mais une fois n’est pas coutume, c’est par le biais d’un événement consacré à ce thème, et auquel nous vous invitons à participer, que vous trouverez les réponses à ce vaste sujet.

Le colloque « Emploi demain : évolution ou révolution ? » qui se tiendra le 31 mars prochain à Monaco, se veut un moment de rencontre entre plusieurs approches (philosophique, économique, technologique, éducative, …) autour du thème de l’emploi et de son évolution. Ces sujets seront traités par des experts de très haut niveau grâce auxquels nous pourrons, ensemble, faire un point précis et opérationnel.

 

Informations et inscriptions sur : https://colloqueemploi.rotary1730.org

 

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