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FAIRE PREUVE D’AUDACE… OU COMMENT OSER ? 2ème partie (Octobre2018)

Nous avons distingué, dans notre précédent numéro, les personnes qui n’éprouvent pas de difficultés particulières à « aller de l’avant », de celles pour qui mener à bien un projet audacieux semble insurmontable. Après avoir identifié la plupart des blocages auxquelles sont soumises ces dernières, nous allons présenter ce mois-ci quelques clés qui les aideront à surmonter ces difficultés, afin d’établir leur « stratégie de l’audace ».

Etre lucide par rapport à ses atouts

Comme nous l’avons évoqué le mois dernier, il est parfois compliqué d’avoir une vision claire de sa propre valeur, certains ayant tendance à sous-estimer leurs capacités, et d’autres à les surestimer. Ainsi, les premiers risquent de rester dans l’inhibition et ne jamais mettre en œuvre les projets qui leur tiendraient à cœur, alors que les autres pourraient multiplier les échecs en se heurtant de plein fouet à des difficultés qu’ils n’auraient pas même envisagées.
L’on comprendra aisément que ces deux postures diamétralement opposées complexifient la réussite de projets audacieux.
Il convient donc de dresser l’inventaire, de la façon la plus objective possible, de ses points forts et de ses axes de progrès avant toute mise en route d’un projet important. Si besoin, cet « état des lieux » pourra être établi avec l’aide d’une tierce personne, à condition que celle-ci ait le recul suffisant pour ne pas projeter sur nous ses propres croyances. Le travail avec un coach professionnel peut être, à ce titre, grandement utile.

Décliner son envie en objectifs

Avoir une envie – ou un souhait, un besoin, une ambition… quelle que soit la terminologie retenue – ne suffit pas à la faire prendre forme en tant que projet.
Pour aller au-delà du stade du vœu pieu, et réussir à mettre en œuvre son souhait, il est intéressant de formuler un ou plusieurs objectifs concrets qui permettront de préciser le but à atteindre, mesurer le degré d’accomplissement de celui-ci et par là-même, évaluer ses performances.
Mais attention, pour qu’il soit une véritable aide à la mise en œuvre d’un projet audacieux, un objectif doit être libellé de manière « SMART » tel que décliné ci-dessous.

Objectif SMART

Une fois l’objectif bien défini, il sera plus aisé d’établir un plan d’action récapitulant les étapes du projet à mettre en œuvre, le fameux QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi).
Cette méthodologie, qui peut paraître fastidieuse, a l’avantage de baliser la marche à suivre, et ainsi sécuriser les personnes que le saut dans l’inconnu peut effrayer, tout en permettant aux « casque-cous » d’éviter de prendre des risques inconsidérés.

Ainsi, la mise en place d’un processus assurant « protection » et « permission » sera le garant de l’efficacité à partir d’une position de vie +/+ (cf. notre numéro précédent) :

Objectif SMART

Se donner le droit à l’erreur

L’une des caractéristiques des personnes qui réussissent n’est pas – contrairement à ce que l’on pense parfois – qu’elles n’ont pas subi de difficultés, mais tout simplement qu’elles savent capitaliser à partir de celles-ci.
Cette capacité leur permet de ne pas considérer l’échec comme une « faute » qui devrait être punie, mais comme un apprentissage qui maintient et renforce à la fois leur niveau d’exigence et leur confiance en soi. Leur méthode consiste à rester lucide et analyser la situation en se posant les questions qui permettront d’apprendre des erreurs :

  • Comment s’est produit l’incident ?
  • Que puis-je faire dans l’immédiat pour résoudre le problème ?
  • Que puis-je mettre en place pour qu’une telle situation ne se reproduise plus à l’avenir ?

Et c’est ainsi que l’on transforme l’échec en opportunité de progrès…

Fort de ces quelques pistes, nous espérons que ceux d’entre vous qui en éprouvent le besoin seront mieux armés pour mettre en œuvre leurs envies. A vous de jouer !

Et bien sûr, rendez-vous à tous le mois prochain sur un nouveau thème…

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