Pour en
savoir
plus...

TITON Consulting contact

LA THEORIE ORGANISATIONNELLE DE BERNE

Afin de ne pas surcharger les esprits de nos lecteurs en cette veille de vacances, nous abordons ici, de manière introductive et très synthétique, un thème que nous développerons plus en détail à la rentrée.

La Théorie Organisationnelle de Berne (fondée par Eric BERNE) ou « TOB » consiste en une approche conceptuelle relative au fonctionnement des groupes «organisés», approche basée sur les principes et concepts de l’Analyse Transactionnelle.
Cette théorie concerne aussi bien les groupes les plus élémentaires (à titre d’exemple, une réunion de famille même ponctuelle) que des organisations plus complexes (telles que les écoles, les associations, les entreprises, les institutions, les pays) à partir du moment où ces groupes sont « organisés ».
Ainsi, la TOB est un outil systémique d‘analyse et de développement du processus humain destiné à optimiser la collaboration et la performance des groupes dans une dynamique positive (gagnant-gagnant) ; elle permet à la fois une analyse et une approche globale du système de fonctionnement d’un groupe, d’une entreprise ou d’une organisation. L’entreprise étant de plus en plus complexe, les parties qui la composent sont interactives : nous avons besoin d’une vision globale, plutôt que d’un découpage plus réducteur.

La TOB permet de définir les points clés devant être analysés, de comprendre les enjeux profonds des groupes de personnes, de choisir les interventions adéquates en fonction des situations rencontrées, ainsi que de mettre en place les actions pour améliorer le bon fonctionnement du groupe.
Eric Berne, médecin psychiatre et fondateur de la TOB, avait remarqué, lorsqu’il exerçait dans les hôpitaux, que les patients guérissaient plus rapidement dans certains services ou dans certains établissements. Ces différences s’expliquaient selon lui, en lecture de problèmes dynamiques et structuraux eux aussi différents : manque de cohésion, imago irréaliste du leader ou trop éloignée entre les membres, absentéisme, manque de motivation à la tâche, présentéisme (être présent au travail, mais ne pas y être en pensée), turnover et confusions diverses.
Selon Berne, un groupe peut «tomber malade». Dans ce cas, il n’arrive plus à atteindre ses objectifs ou le fait avec de plus en plus de difficultés, de moins en moins de plaisir et de moins en moins rendement. Un tel groupe est justifiable d’un accompagnement de type coaching d’équipe.

En effet, tout groupe désire consciemment ou inconsciemment, survivre aussi longtemps que possible. Aussi, chaque personne dans cette lutte, donnera priorité à un aspect différent : certaines personnes protègeront avant tout l’organisation, d’autres défendront d’abord la personne (le leader, leurs amis, les membres du groupe), d’autres encore maintiendront envers et contre tout, leur loyauté à l’idéal du collectif défendu.
Le point de vue de Berne sur l’organisation est riche de promesses. Il nous a légué un processus très concret, processus qui a été ensuite approfondi et mis en forme par Elliot M. Fox. Ce dernier s’est attaché à synthétiser certains thèmes mis en évidence par Eric Berne, et à en souligner les liens essentiels afin de les rendre plus accessibles.

Le schéma suivant fournit un tableau synoptique des principaux concepts mis en évidence par Eric Berne :

Nous reviendrons plus en détail sur les différentes composantes de cette démarche. Bonnes vacances à tous et rendez-vous au mois de septembre.

Ils nous font confiance