On en parle beaucoup, les autorités l’encouragent fortement, les « experts » l’idéalisent, les fervents des TIC le prônent, les geeks s’en emparent … Le monde de l’entreprise s’agite autour de cette nouvelle forme de collaboration : nous parlons bien évidemment du télétravail et de son recours pratiquement incontournable aujourd’hui eu égard aux conditions sanitaires du moment.
Sans chercher à être exhaustifs, nous souhaitons rappeler ici quelques idées simples à propos d’un mode d’organisation managérial que beaucoup découvrent … avec plus ou moins d’agilité !
N’oublions pas que l’outil est au service du sens que l’on donne à la mission à accomplir. Il est donc essentiel de fixer et/ou de rappeler la valeur ajoutée du collaborateur dans de telles conditions ; sur un plan pratique, une relecture de la définition de fonction au l’aune de cette nouvelle méthode de travail nous apparait comme essentielle ;
Ceci passe par une segmentation du temps non dans une seule vertu de contrôle (même si l’on sait que la confiance n’a jamais empêché ledit contrôle) mais dans la dynamique naturelle « attentes de l’entreprise / livrables du collaborateur » : se centrer sur ce principe de livrable est un point tout à fait essentiel qui accroit l’autonomie organisationnelle de l’intéressé(e) tout en respectant les impératifs de résultats ;
Les systèmes « Visio » constituent un excellent moyen de garder le lien au niveau de l’activité mais ces mêmes systèmes, s’il y a impossibilité totale de se retrouver en présentiel, peuvent aussi permettre des interactions plus ouvertes, plus diversifiées, plus conviviales. Oui, il est possible de se retrouver autour de d’un écran pour passer, ensemble, un moment sympathique qui ne fera que renforcer la qualité des discussions « techniques » qui suivront !
Pour être tout à fait complets, soulignons que le contact humain et la « sociabilité au bureau » manquent davantage aux 18/35 ans, tranche d’âge pourtant largement utilisatrice des outils numériques de communication …
Un rapport fort bien documenté du Cabinet Valor* montre que le passage brutal au télétravail, concurremment à la survenance du coronavirus, n’a eu pour effet qu’une réduction moyenne de 1% de la productivité au travail. … 4 travailleurs sur 5 estiment que leur entreprise fait bien de permettre le travail à distance !
Bref, toute idée reçue, hélas encore très répandue, désignant à la vindicte managériale cette nouvelle forme d’organisation semble mise à mal ; faut-il pour autant imaginer une vie professionnelle « à distance » ?
Nous ne sommes très loin et qu’il nous soit permis d’écrire, tant mieux ! En revanche, le télétravail, comme le furent en d’autres temps d’autres formes de structuration de l’activité humaine, se doit de s’apprivoiser, de s’adapter à une réalité contemporaine dont la durée ne sera sans aucun doute pas limitée à la pandémie actuelle.
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